La Voie de l’archer – Avis +

Présentation de l’éditeur

Face à l’archer d’exception venu se mesurer à lui, le maître Tetsuya fait une formidable démonstration des pouvoirs insoupçonnés de son art.

Un jeune garçon du village, témoin de ce coup d’éclat, insiste pour qu’il lui transmette son savoir. C’est ainsi que Tetsuya commence à lui enseigner la mystérieuses « Voie de l’archer ».

Avis de Hirone

Un étranger débarque dans un petit village japonais dans le but de trouver Tetsuya. Il est considéré comme le meilleur archer du pays dans la pratique du kyudo. Cet étranger a pratiqué, pratiqué, afin de pouvoir se mesure à ce maître. Son but n’est pas de lui prendre son titre, mais de lui montrer son propre parcours à travers sa démonstration de tir et d’être reconnu par ce dernier.

Suite à cet affrontement entre les deux hommes, un petit garçon demande à Tetsuya de devenir son mentor. Testuya, qui a abandonné arc et flèches lui annonce qu’il n’a besoin que d’une heure pour lui apprendre les préceptes de cet art martial.

Le kyudo est en effet un art martial japonais avec une étiquette très forte. Le but n’est pas de mettre la flèche dans le coeur de la cible, mais de transcender à la fois corps et esprit. C’est tout un ensemble qu’on travaille, c’est une philosophie qui se lit à travers les gestes qu’on répète sans cesse.

Tetsuya énonce les préceptes du kyudo à travers les différents éléments qui le composent. Arc, flèches, cible, posture, répétition, alliés, corde, les liens que ces éléments ont entre eux. Chacun influe sur l’autre et c’est l’équilibre du tout qu’il faut atteindre. Il explique cette philosophie et ce travail qu’on a entre chaque geste. Même les meilleurs archers cherchent toujours à se perfectionner car le geste et l’esprit peuvent toujours être améliorés.

Le kyudo est une pratique d’endurance, qui se construit avec patience et persévérance. Il y a un protocole qui entoure la pratique, c’est tout un ensemble culturel et historique. Le livre montre que Paulo Coelho a bien saisi cette tradition et il l’a transcris à travers les paroles de Tetsuya.

Paulo Coelho fait ici preuve d’une délicatesse d’écriture. Les mots sont choisis avec soins pour faire comprendre au lecteur tout le zen de la pratique. C’est philosophique et pourtant on ne bute pas contre les phrases, il est limpide et c’est très agréable à lire. Si la curiosité est là, n’hésitez pas !

Site du Comité National de Kyudo

Fiche technique

Format : poche
Pages : 160
Editeur : J’ai Lu
Sortie : 14 octobre 2020
Prix : 7,20 €