La Belle et la Bête : les coulisses du tournage

Présentation de l’éditeur

Conte intemporel, hymne à la
beauté de l’âme, La Belle et la Bête est une merveilleuse leçon de cinéma.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Jean Cocteau relit le conte de Mme Leprince de Beaumont La Belle et
la Bête
. L’occupation allemande, les rafles, les persécutions, les délations, les privations ne sont certainement
pas étrangères à son désir de féerie : “ Si je ne m’abuse, des vignettes décoraient le conte dont je vous parle
et qui ressemblait fort peu au monde où nous sommes, à ses foudres, à ses horreurs. Mais peut-être y a-t-il
une chance d’en sortir par la porte interdite, la porte secrète qui ouvre sur nous-mêmes, en nous-mêmes, un
nous-mêmes qui ne se révolte plus contre son enfance et découvre que les événements qui firent de nous des
grandes personnes relèvent encore de cette mauvaise habitude qu’a l’enfance de casser tout.

Pour son film,
le poète envisage de mêler les univers de Vermeer et Gustave Doré afin de créer un conte de fées où les fées
n’apparaissent pas.

Depuis 1937, Jean Marais est entré dans la vie de Jean Cocteau. Son succès dans L’Éternel Retour en a fait
un jeune premier qui fascine toute une génération. En mars 1944, Cocteau achève une première version et
organise une lecture pour le directeur de production de Gaumont, Jean Marais, Georges Auric, Marcel
Pagnol et sa maîtresse, une certaine Josette Day…

Le débarquement, la libération de Paris, l’épuration ne le
détournent pas de son projet. Prisonnier des Allemands, Henri Alekan est parvenu à s’évader. Cocteau
pressent que ce jeune chef opérateur donnera à ses images la somptuosité qu’il recherche. René Clément, qui
tourne La Bataille du rail, lui apportera l’aide technique et Christian Bérard, le complice de toujours, se
chargera des décors et des costumes.

Le 26 août 1945, Cocteau et son équipe s’installent à Rochecorbon : le
tournage commence…

Grâce aux somptueuses photos de tournage de Corbeau, aux archives personnelles de Jean Cocteau, et au
talent de conteuse de Dominique Marny, la petite-nièce du poète, ce livre témoigne de toute la magie d’un
des plus grands films mythiques et oniriques du cinéma français.

L’ouvrage est préfacé par Pierre Bergé, président du comité Jean Cocteau et légataire du droit moral.

Romancière à succès, auteur de Du côté de Pondichéry, Dominique Marny est également la petite-nièce de
Jean Cocteau.

Fiche technique

Format : Album
Pages : 112
Editeur : Hors Collection
Sortie : 7 novembre 2013
Prix : 29 €