L’épouse de lord Mackenzie – Avis +

Présentation de l’éditeur

A dix-huit ans, Isabella a bravé l’autorité parentale pour épouser lord Mackenzie, peintre passionné dont elle est devenue la muse. Pourtant, lasse des libations exagérées de son mari, elle a fini par le quitter. Trois ans plus tard, elle revient vers Mac pour l’avertir qu’un inconnu vend des toiles sous son nom.

S’il prend l’affaire à la légère, Mac ne cache pas à Isabella qu’il est prêt à tout pour la reconquérir. Mais, lorsque le mystérieux faussaire sort de l’ombre pour s’en prendre à elle, Mac réalise qu’il pourrait bien la perdre une fois encore et, cette fois, pour toujours…

Avis d’Elaura

Après un fabuleux premier tome consacré à Ian Mackenzie, héros autiste et troublant, il était tout naturel de passer à l’avant dernier de la fratrie, l’artiste peintre de la famille, le magnifique Mac Mackenzie.

Marié depuis quelques années à Isabella, il vit pourtant séparé d’elle depuis 3 ans. Mac n’était pas un bon mari. Il buvait beaucoup, passait trop de temps avec ses amis de débauche et quittait le domicile sans prévenir dès que l’envie lui prenait de visiter ou peindre une capitale européenne. Un artiste à la recherche constante de sensations indispensables à son génie.

Or, le jour où Isabella, ne supportant plus ses frasques, le quitta, il comprit alors que le whisky et les voyages ne pourraient jamais remplacer le seul et unique amour de sa vie.

Sobre depuis, Mac tente de continuer sa vie et de peindre malgré son manque flagrant d’inspiration. Son talent l’a quitté en même temps que sa femme et dès que celle-ci le recontactât pour l’informer qu’un faussaire sévissait sous son nom, Mac saisit cette superbe opportunité pour reconquérir sa muse.

Jennifer Ashley a un talent certain pour créer des héros masculins d’une telle intensité que beaucoup paraissent bien pâles à leurs côtés. Il était évident qu’après Ian Mackenzie, le reste de la fratrie serait tout aussi fascinante.

Mac est un homme hors du commun, fidèle à son épouse malgré leur séparation. Imprévisible, prêt à tout pour la femme qu’il aime, c’est un passionné. Avec les Mackenzie, tout est dans l’excès, pas de demi mesure ni de relations tièdes, leur amour est inconditionnel, brûlant et sans réserve… mais loin d’être facile à vivre.

L’histoire de Mac et Isabella est belle, puisque nous ne vivons pas les étapes (furtives en ce qui les concerne) de la cour, mais plutôt l’évolution de leurs sentiments et la manière dont ils vont se reconquérir l’un l’autre. C’est troublant et d’une incroyable sensualité.

Essai transformé pour l’auteur qui nous offre une romance intense, différente et qui ne fait que confirmer tout son talent. Une petite chose encore, sachez qu’après la lecture de ce roman, vous ne regarderez plus la crème fouettée du même œil…

Avis de Valérie

Après le coup de semonce qu’a été le premier tome de la Famille Mackenzie écrit par Jennifer Ashley, le deuxième était particulièrement attendu. D’une manière prévisible, il déçoit un chouilla car le personnage de Ian Mackenzie a tant marqué l’imaginaire des lectrices, qu’il était difficile de le remplacer.

Pourtant, cette excellente romance historique possède les très bonnes qualités qui nous a fait aimer l’auteur. Soit une écriture innovante, un style faussement classique, des scènes intimes qui renouvellent le genre tout en offrant une introspection sensible et intelligence sur l’alcoolisme, sans plomber l’ensemble.

Comme dans le premier tome, en filigrane se joue une intrigue suffisamment intéressante pour donner un souffle supplémentaire à la trame et on retrouve avec un égal bonheur le premier couple Beth et Ian, ainsi que les autres membres de la fratrie écossaise.

Nous avions découvert Isabella à Paris alors que Ian poursuivait Beth. La jeune femme bien que toujours mariée avec Mac, l’un des cadet des Mackenzie, avait obtenu la séparation officielle de leur couple tout en vivant parmi ses frères et sous le patronage de Mac.

Bien que sympathique à première vue, le lecteur pouvait tout de même se poser des questions sur cette femme qui profitait de l’argent de sa belle-famille tout en rejetant son époux…

En début de chaque chapitre, une coupure de presse de potins mondains retrace l’union depuis le tout début, dressant au fur et à mesure un portrait tragique de cet amour flamboyant qui finit par se déliter.

Nous apprenons à connaître intimement les deux personnages principaux. Touchants, ils vont se prouver l’un à l’autre qu’ils ont muri, que derrière la façade de chacun, se cache beaucoup plus de choses qu’une attitude légère pourrait le faire croire.

Nous retrouvons donc l’intensité du premier opus, même si l’histoire et les personnages sont totalement différents, et c’est avec beaucoup de bonheur que nous progressons dans notre lecture. Une jolie réussite qui ajoute à l’écurie J’ai Lu un nouveau jeune auteur de talent.

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 312
Editeur : J’ai lu
Collection : Aventures & Passions
Sortie : 1 juin 2011
Prix : 6,50 €