J’adore New York – Avis –

Présentation de l’éditeur

Pendant le mariage de sa meilleure amie, Angela surprend son fiancé dans les bras d’une autre. Munie d’une robe de demoiselle d’honneur, d’une paire de Louboutin et de son passeport, elle saute dans un avion à destination de New York.

Sur place elle se lie d’amitié avec Jenny, l’adorable réceptionniste de l’hôtel où elle atterrit, s’offre le relooking du siècle, décroche un job de rêve. Sa nouvelle vie n’a pas fini de la surprendre : la voilà bientôt courtisée par un banquier et une rock star…

Avis de Claire

Imaginez vous au mariage de votre meilleure amie, imaginez que ce même jour vous découvriez que votre seul amour, votre copain depuis vos seize ans, vous trompe sans vergogne, et que tous vos amis étaient au courant. Humiliation ultime, vous gâchez alors le mariage de votre meilleure amie qui vous a trahit, puisqu’elle savait aussi.

C’est ce qui arrive à la pauvre Angela Clark, la typique girl next door… A ce stade, on a bien envie de compatir et de la prendre en sympathie… Sauf que, cela devient lassant ces romances chick-lit qui sont supposées nous donner le coeur léger à la lecture, et qui ne font que nous agacer et même pas rire…

Premièrement, le récit à la première personne pour susciter l’empathie de la lectrice, ça commence à bien faire. C’est lourd, si ce n’est pas bien écrit, et c’est justement le cas ici. Deuxièmement, Angela devient très vite horripilante, dès lors qu’à son arrivée à New York tout lui réussit. On veut bien être large d’esprit, mais cela paraît vraiment peu crédible.

Jugez du peu. En quelques heures, elle a une nouvelle meilleure amie, en quelques jours, elle emballe deux beaux mecs dans une relation très concluante, si vous voyez l’idée, et cerise sur le gâteau en même pas deux semaines, elle se retrouve avec un contrat en or pour tenir un blog perso, on en pleurerait de rire, ou pas…

Enfin, troisièmement, au lieu d’une dépaysante balade new-yorkaise (de ce côté, passez votre chemin), on se retrouve confrontés à une avalanche consternante et lassante de grandes marques, (quel cliché ! et Sophie Kinsella a fait tellement mieux dans le genre), a-t’on réellement besoin de tout cet étouffant étalage ? C’est à se demander si Lindsey Kelk a touché des royalties

Fiche technique

Format : poche
Pages : 384
Editeur : Milady
Collection : Central Park
Sortie : 9 avril 2014
Prix : 7,90 €