Goldfinger – Avis +/-

Tout cela se tenait, et s’expliquait aussi la soif d’argent qui dévorait Goldfinger. Il ne gagnait pas de l’argent pour lui, mais pour son pays, lancé à la conquête du monde.

Entre deux missions James Bond s’occupe, utilisant son temps libre pour écrire un livre. En effet il possède des velléités littéraires. N’écrit-il pas un livre intitulé Survivre traitant du combat à mains nues ? Cependant il pratique aussi le golf « Au golf, la différence entre un bon et un mauvais coup est exactement la même qu’entre une jolie femme et une femme bien en chair : c’est une question de millimètres« .

Or sa route croise celle d’Auric Goldfinger trafiquant d’or d’envergure mettant à mal les finances de sa majesté britannique. Dès lors le devoir de 007 est clair. Mais il va découvrir qu’Auric Goldfinger est en fait un agent soviétique dépendant du Smersh.

La lecture du roman original fait apparaître des divergences avec l’adaptation filmée. Ainsi Goldfinger n’envisage pas un seul instant de découper James Bond au laser. Dans le roman Goldfinger, plus rustique, s’est avisé qu’une banale scie circulaire suffisait à cette tache.

La principale différence concerne le personnage de Pussy Galore. A la différence du film où Honor Blackman interprète une acrobate du ciel exécutant des voltiges aériennes, il s’agit dans le roman d’une ancienne trapéziste dirigeant une organisation de rats d’hôtels féminins. Précisons que les membres de son gang sont toutes lesbiennes, tout comme leur chef qui jette aussitôt son dévolu sur la James Bond Girl de service… qui apprécie.

Ce cas (interprété par James Bond comme résultant d’un dérèglement hormonal) est à relier aux nombreuses anomalies physiques, mentales ou sexuelles attribuées par Ian Flemming à bien des personnages secondaires de ses romans.

Fiche Technique

Traduction : Jean-François Crochet
Editeur : Livre de Poche
Statut : réédition
Format : poche
Pages : 256