Fleurs sanglantes – Avis –

Présentation officielle

Automne 1968. Holloman, ville moyenne du Connecticut, connaît une série de troubles sans précédent.

Il y a d’abord cette étudiante qui vient porter plainte après avoir été violée. Son agresseur ? Un homme nu au corps entièrement maquillé. Du coup, les langues se délient. Et les victimes du prédateur déferlent au commissariat…

Puis il y a cette boutique d’art vandalisée, recouverte d’immondices par un inconnu. Et enfin cette cache d’armes trouvée dans le lycée de la ville…

Triple casse-tête pour le lieutenant Carmine Delmonico, d’autant qu’il ne peut compter sur l’intégralité de son effectif et que l’on vient de lui imposer une nouvelle recrue, Helen MacIntosh, belle et ambitieuse fille de l’influent président de l’université…

A une époque où les techniques de la police scientifique n’existent pas encore, il lui faut s’armer de patience et de détermination.

Avis de Claire

Troisième aventure mettant en scène le personnage de Carmine Delmonico, après Corps manquants et Douze de trop, ces Fleurs sanglantes, serpentent entre suspense de convenance et personnages caricaturaux au possible.

L’un des intérêts de ce roman réside dans le fait qu’il se déroule en Amérique, en 1968, la veille des élections. Nous sommes dans la ville de Holloman, dans le Connecticut, et plus précisément dans la banlieue huppée de Carew. Des femmes sont victimes de viols atroces et vicieux, mais seule la dernière trouve le courage de parler, et c’est alors que l’enquête démarre.

Sachez que l’auteur ne lésine pas sur les détails, il faut avoir le coeur bien accroché, la violence est très explicite, ce qui donne d’emblée une tonalité morbide au roman.

Le capitaine Carmine Delmonico, bien que très attachant avec sa logique implacable, ses convictions inébranlables et son amour fou pour sa géante de femme, Desdemona, jeune maman et dépressive, ne suffit pas à rendre le roman fluide.

Bien au contraire, la multiplicité des intrigues secondaires, même si elles se rejoignent dans une certaine logique à la fin, et l’abondance de personnages nimbent le texte d’une opacité trouble à souhait.

Il faut passer les trois-quart du roman pour arriver à s’intéresser réellement à l’intrigue, les évènements se précipitant relativement vite dans les dernières pages, avec un coupable attendu depuis le début ou presque, on ressort de cette lecture frustré et déçu.

Fiche technique

Format : broché
Pages : 350
Editeur : L’Archipel
Collection : Suspense
Sortie : 4 juillet 2012
Prix : 22 €