Fièvre née – Avis +

Présentation de l’éditeur

Depuis la chute des murs, la Terre meurt à petit feu. Seul le Chant-qui-Forme, une mélodie dangereuse à la source de toute vie depuis longtemps oubliée, pourrait sauver la planète. Mais ceux qui recherchent cette musique mythique devront composer avec leurs propres blessures et leurs ennemis…

Avis de Valérie

Fièvre née est la suite directe du précédent, Burned, officiellement le deuxième tome des Chroniques de Dani Mega O’Malley, mais finalement c’est un peu plus le septième tome de la série des Fever, et donc celui-ci le huitième. Pour faire simple, après la chute des murs, la narration n’étaient plus réservée exclusivement[[à deux ou trois exceptions près !]] à MacKayla Lane, mais à Dani, et d’autres protagonistes.

Nous avions laissé Mac dans une fâcheuse posture utilisant un avantage qui la rendait indétectable pour fureter dans le club de Ryodan, Chez Chester. Elle avait découvert l’un de leur secret le mieux gardé, sans rien nous livrer, juste avant que retentisse le mot fin. Lorsque que Fièvre née débute, nous découvrons enfin l’inimaginable, que nous ne vous révélerons pas, ainsi que de nombreux autres secrets qui se voient ici révélés. Après huit tomes mystérieux, le lecteur frustré se régale enfin d’en apprendre autant sur les Neuf. Nous sommes maintenant dans le secret de ces demi-dieux, et c’est du pur plaisir.

D’autres énormes surprises et retournements de situation vont continuer à maintenir en haleine le lecteur jusqu’au final, effroyablement colossal ! Pourtant, même si on ne s’ennuie pas une seconde, si chaque moment et chaque aventure sont absolument délectables, l’opus s’avère être le plus hermétique aux nouveaux lecteurs.

En effet, depuis le début, Karen Marie Moning a établi une mythologie celtique qu’elle a peu à peu adaptée pour créer un monde et sa mythologie totalement unique et envoûtante. Mais chaque tome avait en plus de son fil rouge, une aventure bien précise qui débutait, allait jusqu’au climax pour offrir un coup de théâtre final. Ce n’est pas le cas ici et si les fans de l’auteur y trouvent leur compte, il est plus qu’aventureux de se lancer à la découverte de la saga par Fièvre née.

Ceci dit, le roman terminé, on n’a plus qu’une envie, une seule respiration : posséder la suite ! Fever born (le titre anglais sorti en début de cette année) devrait être traduit en début d’année prochaine, puisque c’est le rythme de croisière décidé par J’ai Lu.

Karen Marie Moning a annoncé qu’elle cloturerait cette partie de cette série par High Voltage avec une grande party de lancement à Dublin (en Irlande) du 2 au 5 mars 2018. On espère vous y voir !

Fiche Technique

Format : semi-poche
Pages : 509
Editeur : J’ai Lu
Collection : Imaginaire
Sortie : 22 février 2017
Prix : 13,90 €