Collection Azur : octobre 2010

Troublante revanche de Natalie Rivers

Présentation de l’éditeur

Lorsque Marco De Luca vient la surprendre dans son cottage au bord de la mer, Claudia est stupéfaite. Pourquoi l’homme qu’elle a follement aimé quatre ans plus tôt, mais qui a disparu en pleine nuit sans daigner lui dire adieu, s’est-il donné la peine de la retrouver au pays de Galles ? Déjà profondément éprouvée par la tourmente que doit affronter sa famille – l’associé de son père menace de dénoncer ce dernier pour détournement de fonds -, Claudia ne sait que penser de la présence de Marco. Car même s’il semble éprouver pour elle un désir intense, tout comme autrefois, elle est certaine qu’il lui cache la véritable raison de sa venue…

Avis d’Elaura : avis +

Une très bonne surprise que ce court roman avec certes, une histoire classique de vengeance, mais des protagonistes intéressants et un ton résolument moderne.

Marco et Claudia se retrouvent après quatre ans de séparation, et si pour le premier la rencontre ne doit rien au hasard, pour Claudia il en est tout autre. Elle n’a jamais pu oublier Marco, même s’il la fait beaucoup souffrir. S’en suit un huit clos savoureux où la tension sexuelle est à son paroxysme et où les scènes sensuelles sont, une foi n’est pas coutume, non édulcorées.

Bien évidement, d’explications en découvertes, le couple va de nouveau fonctionner, mais le bras de fer est captivant et vous offre un bon moment de lecture.


Pour une unique nuit d’amour de Carole Mortimer

Présentation de l’éditeur

Stupéfaite, Luci découvre que Jacob Sinclair, le puissant P.-D.G. avec qui elle doit signer un contrat déterminant pour sa carrière de photographe, n’est autre que l’inconnu dans les bras duquel elle vient de passer une nuit d’amour passionnée. Avant de fuir au matin, tant elle se sentait déstabilisée et honteuse à l’idée d’avoir ainsi cédé à son désir. Sinclair va-t-il la prendre au sérieux et accepter de travailler avec elle ? Mais, très vite, Luci comprend que la situation est bien pire que ce qu’elle craignait : son amant d’une nuit la prend manifestement pour une intrigante qui ne l’a rejoint dans son lit que par intérêt…

Avis de Kamana : avis +

Voici une sympathique histoire du fait qu’on ne reste pas de marbre face à Jacob Sinclair. Les envies de le gifler pour son impertinence, son arrogance, son autorité sont présentes tout du long et nous démangent les doigts. Monsieur a décrété qu’il commanderait un point c’est tout ! Et que Luci s’en accommode est le comble… Bien qu’elle refuse en paroles, ses actes ne sont pas éloquents, sa résistance moindre, voir nulle.
Par moment drôle par moment éreintante, voilà une romance sucrée-salée qui ne laissera pas indifférente !

Fiche Technique

Format : poche
Pages : 150
Édition : Harlequin
Collection : Azur
Sortie : 1er octobre 2010
Prix : 3,85 €


Cruelle méprise de Julia James

Présentation de l’éditeur

Tout juste âgée de dix-huit ans, Rachel tombe sous le charme de Vito Farneste, un play-boy italien, avec qui elle passe à Rome deux semaines de rêve. Deux semaines pendant lesquelles il lui fait découvrir et aimer la ville éternelle, et au terme desquelles elle doit se rendre à l’évidence : elle est tombée éperdument amoureuse, au point d’envisager de rester en Italie pour vivre avec Vito… s’il le lui demande. Jusqu’au moment terrible où elle comprend qu’il n’a cherché, en la séduisant, qu’à l’humilier et à se servir d’elle.

Avis de Valérie : avis +

Quel plaisir de lire cette romance pleine de passion et de non-dits qui emportent le lecteur jusqu’au dénouement. Le talent de Julia James fait la différence et rend ces caricatures de héros à la Azur, très vrais, très touchants.

Rachel et Vito sont deux personnages intenses qui vivent avec les failles de leur passé. Ni l’un ni l’autre est parfait, et les fameux secrets qui les ont séparés sont suffisamment crédibles pour que nous ne tiquions pas !

Seul bémol, la fin précipitée et qui tranche avec le reste du texte, mais qui n’arrive même pas à ternir notre plaisir.


Captive et amoureuse de Kathryn Ross

Présentation de l’éditeur

Après le terrible accident qui a coûté la vie à sa meilleure amie, Carrie se jure d’offrir tout son amour à Lilly, six mois, désormais orpheline. Mais pour cela, elle va devoir se résoudre à vivre avec Andreas, l’oncle et tuteur légal du bébé. Un play-boy qui l’a séduite deux ans plus tôt alors qu’elle passait ses vacances en Grèce, et qui ne recherchait auprès d’elle qu’une aventure sans lendemain. Mais aujourd’hui, il y va du bien-être de la petite Lily, et Carrie rejoint sans hésiter Pyrena, une île perdue en Méditerranée. Hélas, la cohabitation forcée avec Andreas se déroule encore plus mal qu’elle ne l’avait imaginé, tant celui-ci se montre froid et méprisant avec elle…

Avis de Swolen : avis +

Le récit démarre, en fait, lors de la première rencontre de Carrie et Andreas, on ne se retrouve donc pas catapulté dans leur vie après la disparition de Jo, l’amie de Carrie. Ce type de prologue, qui n’est pas toujours présent dans les romans au format court, permet de mettre en valeur le lien qui se crée entre les deux protagonistes. L’histoire n’en devient que plus intéressante lors de leurs retrouvailles.

Certes, les choix faits par Carrie et Andreas ne sont pas très réalistes, mais l’histoire est bien écrite, les personnages agréables et les émotions sincères, toutes les conditions sont réunies pour passer un agréable moment.


A la place d’une autre de Lynne Graham

Présentation de l’éditeur

Atterrée, Alissa écoute sa soeur jumelle lui révéler l’étrange marché qu’elle a passé avec Sergeï Antonovich, le célèbre milliardaire russe, et qui le lie désormais à lui : l’épouser contre une importante somme d’argent. Mais sa consternation se mue en panique lorsqu’elle comprend que sa soeur n’a aucune intention d’honorer ce sordide contrat, et qu’elle va devoir prendre sa place si elle veut sauver leur famille de la ruine. Jusqu’où devra-t-elle aller pour satisfaire aux exigences de l’arrogant milliardaire, déterminé à obtenir un héritier de son épouse sur contrat ?

Avis de Valérie : avis +/-

Voilà du nouveau, après le milliardaire grec, espagnol ou arabe, nous avions découvert celui du continent sud-américain avec notamment le Brésil ! Les fortunes émergentes de l’Est nous laissait présager l’arrivée des Russes et c’est ici chose faite. Nous avons donc droit aux mots doux en russe, ce qui change mais l’auteur brode son histoire classique, sur une trame classique et seul change cette petite coloration.

On se retrouve avec un personnage féminin très « gnan-gnan », particulièrement timoré et peu agréable. Même sa soeur, qui la met dans cette situation, semble plus intéressante d’autant qu’elle a contracté ce mariage de convenance pour aider leur mère poussée à la faillite. Alors qu’elle se découvre enceinte d’un autre (qu’elle va épouser), elle ne peut que pousser sa soeur au mariage avec l’oligarche, même si en le faisant elle n’éprouve aucun scrupules.

Ecrit correctement, cet Azur n’est pourtant pas à choisir si vous pouvez en acheter d’autres. Si vous êtes abonnés, le dépaysement vous aidera à passer un moment de lecture acceptable.


La proposition d’un séducteur de Carol Marinelli

Présentation de l’éditeur

Déterminée à sauver son frère de la ruine, Emma n’a qu’une issue : faire appel à l’homme qu’elle déteste le plus au monde, Zarios D’Amilo. Que va-t-elle ressentir en revoyant celui qui avait fait d’elle sa maîtresse avant de lui révéler qu’il en aimait une autre, une autre femme qu’il s’apprêtait à épouser ? En demandant son aide à Zarios, Emma s’attend à tout. A un refus, un rejet, une humiliation. Mais certainement pas à la condition que pose Zarios à son soutien : qu’elle devienne, aux yeux de tous, sa fiancée…

Avis de Marnie – Avis +

On pourrai résumer en écrivant que c’est du pur Carol Marinelli, soit le talent britannique mâtiné d’humour grinçant à l’écossaise, avec le souffle australien (où elle a émigré depuis de longues années) en prime.

Cet auteur est une des reines actuelles du format court (et notamment de la collection Blanche ce qu’elle maîtrise au mieux vu ses études médicales). Ici, elle reprend un thème archi-classique, une héroïne obligée de demander de l’aide à son ex-amant, que bien évidemment elle déteste ! C’est réussi de bout en bout, et exploité avec une maestria que l’on ne peut qu’applaudir.

Comment peut-elle approfondir et nuancer les caractères avec un tel brio ? Aucune idée, mais la mission est parfaitement remplie. Les années passent et son style possède toujours autant de spontanéité et de fraîcheur. Même s’il est moins « moderne » que ce qu’elle écrit dans la collection Blanche (logique, vu que le milieu des milliardaires italiens est pour Carol Marinelli moins proche que l’ambiance des hôpitaux d’Australie) ce ton bizarrement réaliste même jusqu’à la dernière page reste inimitable.


Un impossible aveu de Melanie Milburne

Présentation de l’éditeur

Quand elle apprend que Damon Latousakis est le principal mécène de l’exposition qu’elle organise à Sydney, Charlotte sent le sol se dérober sous ses pieds. Va-t-elle vraiment devoir travailler avec cet homme odieux, qui l’a autrefois rejetée sans ménagement, en la traitant de voleuse ?

Si elle refuse, c’est l’exposition tout entière qui se trouve compromise, et son emploi qu’elle risque de perdre. Désespérée, Charlotte comprend qu’elle n’a pas le choix : il lui faut accepter cette collaboration forcée. Mais il y a pire. A aucun prix, Damon ne doit savoir qu’elle a un enfant. Une petite fille de quatre ans dont il est le père…

Avis de Marnie – Avis +

Jamais un titre n’a été aussi bien trouvé… mais je n’en donnerai pas la raison. L’Australienne Melanie Milburne se permet de détourner, avec un aplomb qui laisse le lecteur pantois, un des thèmes les plus récurrents de la romance, soit la jeune femme accusée injustement et rejetée par celui qu’elle aime.

Honnêtement, le final est déroutant mais justement, Melanie Milburne nous a habitué à ses explorations étonnantes de sujets archiclassiques qu’elle revisite avec plus ou moins de bonheur. Quelques fois, cela ne passe pas du tout frôlant même le ridicule, mais ici, c’est une réussite, nous écarquillons bien les yeux plutôt perplexes, mais l’auteur se rattrape aux branches on ne sait comment.

Elle nous offre justement ce qu’elle semble adorer le plus écrire, soit une confrontation aussi violente que passionnée en huis-clos, affrontement qui va même jusqu’à l’agression physique. Honnêtement, cela peut rebuter… Le héros est aussi ignoble qu’injuste, l’héroïne aussi hystérique que constamment prête à défaillir, mais, il n’y a rien à faire, cela reste fascinant .


Un doute irrépressible de Maggie Cox

Présentation de l’éditeur

Devenir la femme de Pascual Dominguez, c’est ce dont Briana rêve depuis si longtemps… Mais à quelques jours de la cérémonie, elle comprend soudain que Pascual ne l’aimera jamais assez pour oublier qu’elle vient d’un milieu très modeste, aux antipodes du sien. Tôt ou tard, elle en est convaincue, il la rejettera. Terrifiée à l’idée que, sous le regard hostile et inquisiteur de sa future belle-famille, leur relation va inévitablement se dégrader, Briana décide de fuir l’Argentine. Mais quelques semaines plus tard, elle découvre qu’elle est enceinte…

Avis de Valérie : avis +/-

Il est intéressant de découvrir cette romance ultraclassique (une jeune anglaise, un latin bouillant, une fuite et un enfant caché) car Maggie Cox y rajoute des détails qui la rendent plus crédible qu’habituellement, mais sans réussir vraiment à en faire quelque chose d’homogène.

Mieux que moyen, l’histoire est suffisamment bien construite pour plaire à la plupart, mais fera tiquer les lectrices les plus acharnées qui ont découvert des romances réinventées et modernes de bien meilleure qualité !


Fiche technique

Format : poche
Pages : 151
Editeur : Harlequin
Collection : Azur
Sortie : 1er septembre 2010
Prix : 3,85 €