Collection Azur : décembre 2010

Prisonnière du passé de Catherine George

Présentation de l’éditeur

En panne sur une petite route de montagne, Abby contemple avec angoisse le paysage désert qui s’offre à elle. Va-t-elle vraiment devoir passer la nuit ici, seule dans sa voiture ? Mais alors que le désespoir menace de la submerger, elle a l’heureuse surprise d’être secourue par un homme très séduisant, qui lui propose de la conduire à bon port. Soulagée, Abby s’empresse d’accepter. Pour autant, pas question de se laisser ensorceler par le charme dévastateur de son sauveur, même si elle en meurt d’envie. Car à s’abandonner au désir dans ses bras, elle sait qu’elle risque de renouer avec les traumatismes du passé…

Avis de Valérie : avis +/-

Rien de très nouveau ici, mais une bluette qui tient la route même si ce n’est pas le cas de notre héroïne qui tombera ainsi sur l’homme de ses rêves.

Si cela reste très classique dans les codes du genre, c’est relevé par une écriture un peu plus intéressante que d’habitude et un personnage féminin attachant.

Dans la moyenne des sorties du mois, c’est agréable à lire, sans plus.


L’enfant du roi d’Annie West

Présentation de l’éditeur

Quand elle voit arriver un inconnu à son campement dans le désert, Annalisa ressent d’abord un frisson d’appréhension. Mais, très vite, elle constate qu’il est blessé à la tête et que l’accident dont il a été victime l’a rendu amnésique. Si elle ne lui porte pas assistance – les secours ne pourront arriver avant plusieurs jours -, il mourra. Peu à peu, alors qu’elle le soigne, Annalisa sent un irrésistible désir monter en elle pour cet homme qui ne se souvient même pas de son nom. Un désir tel qu’elle y cède bientôt, sans pouvoir lutter. Jusqu’au moment où son bel inconnu recouvre la mémoire et lui révèle qu’il est le futur souverain de Qusay. Annalisa comprend aussitôt que leur histoire est terminée. Mais quelque temps plus tard, elle apprend qu’elle est enceinte…

Avis de Kamana : avis +/-

Avec ce quatrième tome de la saga Les héritiers du désert, nous clôturons une série aux saveurs orientales chaudes et épicées, d’une qualité mitigée. Voici une romance qui réchauffera un peu nos cœurs en cette fin d’année. Même si le contexte est souvent traité dans cette collection, et que le déroulement n’a rien d’inattendu, l’histoire est touchante et le récit agréable.

Annalisa est une femme innocente dans tous les sens du terme mais avec une grande force intérieure qui lui permet d’encaisser les chocs, les changements de comportement de Tahir sans trop le montrer. Lui est de descendance royale mais banni onze années auparavant de son pays. Battu, torturé, haït par son père depuis sa plus tendre enfance, c’est un homme marqué mais néanmoins juste et intègre.

La seule chose qu’il ne connaisse pas c’est l’amour et il va mettre du temps à l’apprendre, à le reconnaître et ce non pas seulement grâce à Annalisa mais aussi et surtout grâce à sa mère qu’il n’a pas revue depuis de longues années. Accepter d’ouvrir son cœur, accepter le passé et tourner la page voilà le défi de Tahir pour trouver la paix.

Comme pour beaucoup de romances de la collection Azur, la narration va traîner en longueur, les personnages ressassant leur passé empli d’amour ou de haine, et c’est d’un coup vers les trois quart du livre qu’ils se réveillent et que l’action se précipite. Et le plus dommage c’est que la quatrième de couverture révèle toujours une peu trop de l’histoire.


Une délicieuse vengeance de Melanie Milburne

Présentation de l’éditeur

Cinq ans plus tôt, afin d’épargner la prison à sa sœur, Ava a été forcée d’épouser l’ennemi juré de Marcello Castellano, l’homme qu’elle aimait. A l’époque, au désespoir, elle n’avait rien pu expliquer à ce dernier et avait dû le quitter du jour au lendemain, en lui laissant croire qu’elle le trahissait par cupidité. Aujourd’hui, Ava se retrouve seule, sans ressources, face à Marcelo qui a désormais le pouvoir de se venger d’elle. Et elle sait qu’il n’hésitera pas une seconde à le faire…

Avis de Marnie : avis –

Ce n’est certainement pas avec cette histoire que vous pourrez apprécier les romances de Melanie Milburne, qui manque ici cruellement d’inspiration. En effet, nous avons l’impression qu’elle s’auto-parodie !

Elle utilise son thème de prédilection, soit une héroïne accusée d’une mauvaise action qu’elle n’a pas commise, face à un héros vengeur. Seulement, l’affrontement qui est pourtant le point fort de cet écrivain ne fonctionne pas.

Le traitement ressemble à du Milburne, mais n’en est qu’une pâle copie, car le récit est affadi, s’essouffle. L’auteur pense peut-être le relancer avec un très long questionnement qui ressemble à : je suis enceinte ? je ne suis pas enceinte ? Est-ce certain que je ne suis pas enceinte ?

Très très laborieux et indigne surtout du talent de l’auteur !


Une passion sous la neige de Jennie Lucas

Présentation de l’éditeur

Dès qu’elle fait la connaissance de Maksim Rostov, Grace sent un frisson la parcourir. Face à cet homme fascinant, elle a bientôt l’impression de perdre la tête. Pourtant, elle a toutes les raisons de se méfier de lui : n’est-il pas le rival en affaires de son patron ? Aussi, en dépit de l’irrésistible attirance qu’elle ressent pour lui, Grace ne peut-elle faire taire le doute en elle : le hasard a-t-il vraiment présidé à leur rencontre, ou bien Maksim cherche-t-il à se servir d’elle ?

Avis de Marnie : avis –

Il m’a fallu vérifier par deux fois l’année de parution de cette romance ! En effet, Jennie Lucas, auteur très prolifique, publie seulement depuis 2007 (au moins une vingtaine de livres à son actif). Pourtant, cette histoire semble tout droit sortir des vieux cartons étiquetés « Azur 1980″.

Si certains jeunes auteurs parviennent à redorer le genre, avec un style moderne par exemple ou de piquantes idées originales, ce n’est absolument pas le cas de Jennie Lucas qui n’est capable que de remettre en lumière les pires des clichés.

Le héros est aussi arrogant qu’antipathique, l’héroïne est une jeune mièvre qui adore se sacrifier (normal, c’est son rôle de vierge) nuit et jour pour un patron détestable et égoïste qu’elle aime en secret, puis qu’elle n’aime plus la page suivante pour préférer le héros tout aussi détestable et égoïste…

Le seul moment involontairement drôle de l’histoire, c’est quand le héros lance d’un ton exaspéré à l’héroïne : »Arrête de geindre ! » C’est exactement la réaction que je venais de me faire ! De la romance poussive totalement dépassée…


Un trop séduisant patron de Abby Green

Présentation de l’éditeur

Depuis deux mois qu’elle travaille pour lui, Lucy a eu amplement le temps d’apprécier le comportement de son séduisant patron avec les femmes. En effet, Aristote Levakis multiplie les conquêtes, et ne s’embarrasse d’aucun scrupule au moment de rompre.

Il pousse même le cynisme jusqu’à lui confier le soin, à elle, son assistante, de choisir et d’envoyer un cadeau d’adieu aux femmes qu’il délaisse. Une méthode que Lucy trouve détestable.

Heureusement, il ne cherchera jamais à exercer sur elle ses talents de séducteur ! Du moins le croit-elle, jusqu’au jour où Aristote lui demande de venir passer trois semaines avec lui à Athènes, pour le travail…

Avis de Na Dia : avis +

C’est certes, une histoire pas très originale au début, celle d’un patron qui a le coup de foudre pour sa secrétaire, et celle ci, qui essaye, vainement, de résister à l’attraction qu’elle a pour son patron.

Mais on se laisse vite prendre au jeu, et on découvre l’histoire d’une passion, celle d’un homme pris au piège des démons de son passé, et d’une femme qui, loin d’être totalement libre, doit aider sa mère qui souffre d’une grave maladie.

Tantôt drôle, tantôt émouvante, on apprécie finalement cette histoire d’amour, très belle de part l’intensité des sentiments des héros.

Le héros est tout simplement parfait, charismatique, un brin torturé par son passé, et l’héroïne s’épanouit peu à peu et elle devient très vite attachante.

Bref, un très bon moment de lecture pour cette fin d’année.


Fiche Technique

Format : poche
Pages : 150
Editeur : Harlequin
Collection : Azur
Sortie : 1er décembre 2010
Prix : 3,85 €