On ne présente plus ce chef d’oeuvre horrifique de la science fiction… scénario ultra simple, décor épuré d’un vaisseau spatial qui ressemble plus à une usine de gaz qu’à un véhicule interplanétaire, et une angoisse constante avec un ennemi que l’on ne voit pratiquement pas pendant tout le film. Cette oeuvre majeure du genre révéla son actrice principale, Sigourney Weaver comme son réalisateur, le grand Ridley Scott.
Lorsque j’avais assisté à l’avant-première, j’en avais machouillé (de façon destructrice) la hanse de mon sac, avec du recul, ce film apparaît encore plus intéressant si on le replace dans son contexte.
Pour la première fois dans une oeuvre de genre où les femmes se contentent de hurler, ou de faire partie du décor en potiches à fortes poitrines, la très androgyne Sigourney Weaver est un chef d’une équipe de… maintenance, et qui va rapidement prendre les choses en main pour lutter contre la bête !
Sa personnalité est si forte qu’elle éclipse totalement l’excellent Tom Skerritt. N’oublions pas non plus les autres, Harry Dean Stanton, Ian Holm, John Hurt, Yaphet Kotto et Veronica Cartwright. Univers claustrophobe, terrifiant, avec une montée en puissance de la tension rarement égalée !