Cesare : tome 7 – Avis +/-

– Les forces s’inversent ! Les conquérants de jadis sont en passe d’être conquis.

En ce mois de décembre 1491, les Chrétiens se préparent aux fêtes de la nativité. Cependant dans les cités italiennes le contexte s’accompagne d’une certaine tension. L’archevêque de Pise s’est avisé que la tenue de Cesare Borgia se révèle plus richement ornée que la sienne. De ce fait, ce jeune homme attire d’avantage l’attention sur sa personne.

Mais à Rome le pape a choisi Rodrigo Borgia (cardinal et père de Cesare) pour présider à sa place la messe de la basilique Santa Maria Maggiore. Ceci déclenche la fureur du cardinal Giulano Della Rovere. Ce rival de Rodrigo Borgia lui reproche entre autres d’être entouré de serviteurs juifs ou marranes. Dans ce contexte agité, Angelo prie, Machiavel reste impassible et Miguel s’interroge.

Après l’office, Cesare demeure pensif devant le tombeau de l’empereur germanique Henri VII. Ce dernier doit à Dante Alighieri de reposer depuis deux siècles dans la cathédrale. Un entretien avec le professeur Cristoforo Landino spécialiste de Dante permet d’expliquer l’équilibre des deux pouvoirs. C’est ainsi qu’est évoquée la lutte du pape Grégoire VII contre l’Empereur Henri IV, puis la lutte entre Guelfes et Gibelin.

Ces longs flashbacks se rapportant à une époque éloignée trouvent toujours leur écho à l’époque de Cesare.

Parfaitement illustré, ce manga historique s’accompagne pour ce tome d’une postface de Motoaki Hara sur la pénitence de Canossa, ainsi que sur les secrets de la cathédrale de Pise.

Fiche technique

Format : poche
Pages : 204 dont 4 pages couleurs
Scénario : Fuyumi Soryo & Motoaki Hara
Dessin : Fuyumi Soryo
Traduction : Sévastien Ludmann
Adaptation graphique : Clair Obscur
Éditeur : Ki-oon
Sortie : 23 janvier 2014
Prix : 7,90 €