Candy Life – Avis +

Mais pourquoi suis-je abonnée aux catastrophes ?

Makoto s’est retrouvée simultanément larguée par son petit-ami, chassée de son travail et de son appartement. Qu’est-ce qui pourrait lui arriver de pire? Peut-être de tomber à la mer. Adieu monde cruel? Pas encore, voici qu’un beau prince vient à son secours. Il est riche et âgé de quinze ans de plus qu’elle. Étant tombé fou amoureux de Makoto il souhaite l’épouser.
Au moins avec Makoto tout se déroule très vite.

La cohabitation commence. Apprenant qu’un ami américain de son fiancé est arrivé elle lui fait la fête en l’accueillant au cri de « Yankee go home! ». Apparemment il s’agit des seuls mots d’anglais qu’elle connaisse et elle suppose que cela doit être amical. Au fait, c’est fou ce que cet Américain ressemble à Bill Clinton…Et pour cause. C’est vraiment lui? Oui ! Non! Si.

Complication supplémentaire: Makoto se réveille dans le lit d’un ado (elle était bourrée). Ce dernier est plus jeune qu’elle et a les cheveux teints en bleu. Qu’est-ce qui pourrait être pire ? Peut-être d’apprendre qu’il s’agit du fils de son fiancé ? Bon…et maintenant qu’est-ce qu’on fait ?

L’amour et la tragédie réunis en une seule personne : telle est Makoto : incarnation de la catastrophe personnelle et sentimentale.

Yayoi Ogawa nous offre un one-shoot dynamique. Précisons que ce n’est pas une coïncidence si certains des personnages de Candy Life ressemblent à une certaine personne de son manga Kiwi Wa Pet [[édition Kurokawa]], la fin de Candy Life nous révèle en effet un lien familial avec un autre personnage de cette mangaka.

Fiche technique

Auteur : Yayoi Ogawa
Editeur : Kurokawa
Prix : 7,50 €
Traduction : Denis & Kazuko Sigal
Sortie : juin 2006
Inédit, poche, sens de lecture japonais, 192 pages