Aztèques – Avis +


– Ton pouvoir est la parole, ta langue, la langue des dieux.

Xiquipilli le marchand parcourt l’empire aztèque et se rend même parfois au-delà. Il transporte des marchandises et glane également des renseignements pour son empereur Moctezuma. Mais il y a dix-huit ans, on lui confia une mission inattendue. Une fillette était née sous de mauvais présages et sa mère craignait que les prêtres ne sacrifient son enfant. Aussi, on lui demanda de soustraire aux dieux un sacrifice qui leur était destiné.

Aujourd’hui, la simple servante Malinalli vient d’apprendre qu’elle est en réalité une princesse aztèque. Quel sera son destin ?

En l’an 1992 (500 ans après la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb), Andreas dressa un portrait de la société aztèque à travers plusieurs personnages comme Xiquipilli, Malinalli, mais aussi Chimalhuatl le Plumassier œuvrant pour la plus grande gloire des dieux, Tolpizin le prêtre déchu ayant choisi l’exil et Ollin le guerrier de Tlaxala qui refuse d’être sacrifié par les Aztèques.

Andreas, nous décrit une société figée. Lorsque Ollin refuse son destin, il constitue une exception. Dans cette bande-dessinée historique, les dernières pages font apparaître le surnaturel, à moins qu’il s’agisse de scènes allégoriques.

Si le propos est parfois obscur, la révélation concernant l’un des héros de l’histoire (en fait, un personnage historique) nous enseigne qu’involontairement certains choix effectués vont aboutir à la chute de l’empire aztèque. La narration aboutit donc à un clin d’œil historique assez intéressant.

Fiche technique

Format : album
Pages : 48
Édition : Delcourt
Collection : Conquistador
Sortie : octobre 1992
Prix : 14,99 €