Apprendre la mort – Avis +

Présentation de l’éditeur

Sans pathos, sans niaiserie, C. S. Lewis, après la mort de sa femme, a écrit cette traversée d’un paysage de cris. En refermant Apprendre la mort, on éprouve la gratitude ressentie vis-à-vis de l’éclaireur, d’un esprit dont le tranchant a ouvert un chemin dans la forêt obscure qui a manqué de nous avaler et que l’on laisse à présent derrière soi, tandis que le ciel s’ouvre à nouveau.

Un livre de première nécessité, une sorte de plan à même d’aider chacun à s’orienter dans le chaos et la béance du deuil. Une leçon de lucidité, de noblesse aussi. La leçon d’un courage salutaire, seule façon de rendre justice à l’amour. M. T.

Avis de Olivier

Ce livre est un extrait du journal intime du grand écrivain anglais CS Lewis. Il raconte les premières semaines après le décès de son épouse, l’écrivain Joy Davidman. Un livre pour « faire son deuil », comme on dit parfois maladroitement, qui laisse entendre que nous avons quelque chose à faire, comme une course d’obstacles à accomplir.

Lewis montre avec finesse le dialogue intérieur et les émotions d’un veuf. Il raconte sans complaisance et sans culpabilité non plus, ses colères, ses angoisses et son envie que tout s’arrête. Et il raconte surtout, la manière avec laquelle Dieu l’a guidé en toute discrétion.

Un livre profond et poétique, une sorte de guide de voyage dans le difficile chemin de deuil. On y trouve avec bonheur quelques-unes des citations de Lewis les plus connues comme :

– « Qu’est-ce que les gens veulent dire quand ils disent : « Je n’ai pas peur de Dieu parce que je sais qu’Il est bon » ? Ceux qui disent cela ne sont donc jamais allés chez le dentiste ? » p.73 ou

– « Est-ce qu’un mortel peut poser des questions à Dieu auxquelles Dieu ne trouve pas de réponse ? » p.114 (je vous laisse répondre à cette question par vous-mêmes où chercher la réponse que Lewis donne). Ce livre a été librement adapté au cinéma sous le titre Les Ombres du cœur.

A noter que ce livre fait écho à Surpris par la Joie (1955), où Lewis raconte ses jeunes années. Il joue sur le nom de son épouse (Joy : joie) et il se joue de sa propension à s’enfermer dans son monde imaginaire pour échapper à la dureté de la vie.

Fiche technique

Format : poche

Pages : ‎21
Éditeur ‏: ‎Lexio
Sortie : 31 octobre 2019
Prix : 5 €