Alone – Avis +

Présentation de l’éditeur

« Aujourd’hui, nous ne sommes ni des Albonden, ni des hommes. Nous sommes le peuple d’Omeyocan et nous nous battrons ensemble jusqu’au bout. »

Depuis près d’un an, Em et les siens œuvrent main dans la main avec leurs anciens ennemis, les Albonden, pour faire d’Omeyocan un monde meilleur, le leur. Mais la tâche est loin d’être de tout repos et les menaces qui planent sur eux s’accumulent. À commencer par ces trois immenses appareils qui se rapprochent dangereusement de leurs terres et semblent nourrir des intentions bien peu pacifiques à leur encontre…

Sur le pied de guerre, Em et ses camarades scrutent le ciel, prêts à défendre leur territoire, mais le danger pourrait tout aussi bien venir des profondeurs… Réfugiés dans d’anciens tunnels, certains rebelles passent à l’attaque, bien décidés à mettre fin à l’alliance passée entre leurs compatriotes et les hommes.

Alors que les siens sont cernés de toutes parts et que les périls se multiplient, la jeune chef s’interroge. Pourquoi tant de peuples différents font-ils route vers Omeyocan ? La réponse à cette question pourrait bien leur être vitale, d’autant qu’une étrange épidémie de violence se répand et commence à créer des tensions au sein même de la population.

Et si Aramovski, l’ancien rival d’Em, avait raison ? Et si le Dieu du Sang existait vraiment… Oubliez toutes vos certitudes ! Scott Sigler conclut sa trilogie sans nous laisser aucun répit et nous emmène, entre ciel et terre, à la recherche de la dernière pièce manquante du puzzle.

Avis de Izabulle

Un an est passé lorsque nous retrouvons pour ce tome final, Em et son peuple. Nos personnages ont tous beaucoup mûri et Gaston et Spingtate attendent notamment leur second enfant. Alors qu’ils se préparent tous à l’attaque des trois vaisseaux s’approchant de la planète, sur place, ils doivent faire face à une rébellion du peuple sauterelle. Si Barkha et sa tribu sont toujours fidèles aux humains, les autres tribus indigènes sont très hostiles et les attaques sont fréquentes.

Cette première partie du tome, où Em et son peuple doivent se battre contre les sauterelles rebelles, est victime de nombreuses longueurs. Comme si Scott Sigler lui-même avait voulu retarder l’épilogue final. Cela est fort dommage, car l’auteur clôture sa saga de manière tellement unique et magistrale, que quelques raccourcissements n’auraient en rien entaché la qualité du récit.

Excepté ce petit bémol, cette conclusion est juste parfaite. Nous obtenons enfin des réponses à nos questions. Pourquoi différents peuples convergent vers la planète Omeyocan ? Pourquoi les peuples vivant sur la planète sont-ils hostiles entre eux ? Et enfin, dans quel but Em et ses compagnons ont ils été créés ?

C’est un tel contentement d’enfin connaître le dénouement de cette saga futuriste, que les pages défilent sans les voir. Alors que l’on croit toucher du doigt un dénouement, c’est une autre révélation qui voit le jour et vient tout remettre en question. L’auteur nous permet également d’avoir accès sur une période courte aux Souvenirs de la « vieille » Matilda, nous offrant alors un passage très riche en émotion.

Le livre est divisé en cinq parties, toutes exceptionnelles et tellement différentes les unes des autres. Ce rythme effréné emprunt de violence qui caractérise cette saga revient progressivement en milieu de livre et l’on savoure cette énergie électrique retrouvée.

La série Alive surpasse à ce jour les sagas dystopiques les plus connues (Hunger games, Divergente…) par sa qualité d’écriture plus moderne, ainsi que son rythme et sa violence. Le fait qu’une partie importante du récit ait lieu dans l’espace, désoriente et déracine le lecteur, rajoutant à ce sentiment de modernité et de renouveau.

Alive est la saga dystopique de 2017, et elle est à ne pas louper !

Fiche Technique

Format : broché
Pages : 605
Editeur : Lumen
Sortie : 8 juin 2017
Prix : 15 €