Les aigles de sang – Avis +/-

Éditeur : Casterman

de Jacques Martin, Thierry Démarez et Valérie Mangin

Alix Senator : tome 1

– Auguste, je ne pensais pas que tu viendrais caché derrière des enfants et un barbare gaulois déguisé en sénateur !

12 av J.C. : Auguste est élu au grand pontificat. Parmi ses amis on trouve le général Agrippa et le sénateur Alix devenu citoyen romain suite à son adoption. Lui-même a adopté Khephren le fils d’Enak, alors qu’il a un fils de son sang nommé Titus (il n’est fait aucune mention des mères respectives).

Suite à la mort soudaine d’Agrippa assassiné par un aigle, Alix est chargé par Auguste d’enquêter sur cette mort suspecte. Ni Alix ni l’empereur Auguste ne mentionnent la possibilité d’un aigle dressé.

Or il est évident qu’ils ont tous les deux en mémoire le prodige d’un aigle dérobant un morceau de pain au jeune Octave avant de le lui remettre dans sa main (cf. l’album Le Tombeau étrusque). Alors que le public voyait un signe de Jupiter envoyant un aigle (symbole de l’empire romain) pour désigner le futur empereur de Rome, certaines personnes ont dû envisager un dressage habile.

Plongeant au cœur de la société romaine avec ses mythes, superstition et religion Valérie Mangin prend avantageusement la succession de Jacques Martin. Utilisant la mort de deux personnalités Agrippa ainsi que celle de Marcus Aemilius Lepidus1, elle saisit avantageusement le prétexte d’un complot politique. Celui-ci s’inscrit dans une vaste fresque historique incorporant certaines aventures du jeune Alix 40 ans auparavant.

Le lien avec le Alix classique forme ainsi une base solide pour cette nouvelle saga.


Fiche Technique

Format : album
Pages : 48
Scénario : Valérie Mangin
Dessin & Couleurs : Thierry Demarez
Direction artistique, logo et maquette : Denis Bajram
Éditeur : Casterman
Sortie : août 2012
Prix : 13,50 €

  1. cette dernière serait survenue en l’an -13 ou – 12 selon les historiens ↩︎